Treillis Soudé
2018
Un empilement hyperstatique de treillis soudés
L’œuvre consiste en un empilement de treillis soudés, à maille carrée, séparés les uns des autres, d’un centimètre. Les nappes métalliques forgent un parallélépipède de 75 x 85 cm, incliné de 7°.
L’ensemble est rendu hyperstatique, par l’intermédiaire de tiges de fer, attachées à chaque panneau. Elles sont disposées aux points de tension maximale de la structure.
Ce maillage régulier autorise des vides entourés par des barres interconnectées.
L’assemblage métallique constitue un pavage périodique. Les panneaux sont rigoureusement parallèles et axés les uns par rapport aux autres. Très logiquement, un effet de trame, apparaît en profondeur, dans l’épaisseur de la pièce.
Technique
Treillis soudé, halogène, ardoise massive
Dimensions
Longueur : 75 cm
Hauteur : 85 cm
Profondeur : 20 cm
Poids
Une géométrie répétitive et cadencée
L’éclairage du plan médian fait partie intégrante de l’œuvre et se diffuse dans des tons de bleu et de blanc. Les cinq halogènes dispensent une lumière chaude, quadrillée, comme cadencée par la géométrie répétitive des panneaux. Ils créent sur les barres un phénomène de recalescence similaire au métal chauffé à blanc.
L’œuvre repose sur deux poutrelles en ardoise massive, qui contrastent avec la légèreté du parallélépipède. Le choix de la pierre grise reste cohérent, avec la couleur brute, des panneaux d’acier.
L’absence totale de soudure réelle, est l’une des originalités de cette pièce ; tous les éléments constitutifs, sont liés entre eux par des attaches métalliques ou plastiques.
Avec Treillis soudé, Philippe Fares a imaginé un nouvel édifice de nature abstraite, écho lointain du décor final de Huit et demi (1963) de Federico Fellini.
Treillis Soudé
Non disponible à la vente