Sphère
2018
Dome de Fuller de fréquence 6
Il s’agit ici, d’une sphère constituée de deux dômes de Fuller, de fréquence 6, de diamètre 60 cm, symétriquement assemblés. La structure est autoporteuse et forme donc un parfait exosquelette.
À la surface de la sphère, les triangles de céramique agencés en hexagones sont au nombre de 720.Ils sont répartis en 34 catégories différentes et font apparaître les géodésiques caractéristiques de l’œuvre. Toutes les propriétés géométriques apparaissent à la surface de la géode.
Ce polyèdre convexe s’inscrit dans une sphère qui tend vers la forme parfaite.
Pour réaliser l’œuvre, il a été nécessaire de considérer un icosaèdre convexe régulier. Les 12 sommets du polyèdre ont été organisés afin qu’ils puissent se répartir sur la surface de la géode.
Les triangles de céramique ont tous été taillés un par un en vue de constituer un pavage régulier. Ils matérialisent les 20 grands triangles sphériques, correspondants aux projections des faces du solide de Platon.
Technique
Céramique, ardoise verte, LED
Dimensions
Longueur : 60 cm
Hauteur : 60 cm
Profondeur : 60 cm
Poids
Une pentasymétrie des grands triangles sphériques
De par sa forme et les matériaux qui la constituent, Sphère est d’une grande solidité et peut supporter une pression atteignant jusqu’à 40 MPa.
Cet objet géométrique peut être comparé à un modèle tiré de la méthode des éléments finis. Ce principe mathématique permet d’approcher une surface par analyse numérique, en l’assimilant à un ensemble continu de triangles.
Les sources d’éclairage blanc au rayonnement froid (proche de la lumière du jour) sont des lampes à diodes électroluminescentes LED. Elles illuminent horizontalement les alentours de l’œuvre, à une soixantaine de centimètres au-dessus du sol. Elles sont au nombre de cinq et s’inscrivent dans la pentasymétrie des triangles sphériques, précédemment évoqués.
Pour Philippe Fares, la réalisation de cette pièce, a été l’occasion de redécouvrir, l’ensemble des propriétés géométriques, propres aux dômes de Fuller.