Portance

Cette œuvre est issue de l’industrie automobile.
Les deux plans transparents, parallèles et concaves, s’élèvent à la verticale. Ils sont distants l’un de l’autre de 6 cm.
Cet espace et la forme des volumes, révèlent la superposition des nuances de vert.

Il s’agit de verres trempés, issus de l’industrie automobile, teintés en vert dans la masse, et produits selon le procédé « Float ».
La courbure des surfaces vitrées est obtenue, par recuisson du matériau translucide.

Entre les deux lames de translucides, l’artiste a coulé deux bancs de calcin saturé en résine de coulée, teintés dans la masse, l’un en partie basse de couleur pourpre et l’autre, plus haut couleur émeraude.
À la surface de ces brisures de verre, six lampes led de forte puissance, scintillent au travers des poutrelles teintées.

Au pied des vitres figure une plaque horizontale, en ardoise massive, qui souligne l’œuvre et supporte les voiles. C’est le socle de cette pièce.

Philippe Fares, joue là encore avec les états de surface et la dureté des différents éléments, qui composent sa sculpture. Le résultat obtenu donne une rectitude considérable, ainsi qu’une grande cohérence à l’ensemble en termes, de formes et de couleurs.

Avec « Portance », fait de verre et d’ardoise, l’artiste s’inscrit dans la continuité de la démarche d’éclairement et de rétro-éclairage de ses sculptures.
Il nous livre là encore, une pièce unique, au design soigné.