Green Tubular Knot 2/6

Dans la présentation de cette figure topologique, Philippe Fares a opté pour un double socle anthracite. Les deux plots qui le constituent sont distants entre eux, de quelques centimètres et c’est le triple nœud rigidifié au préalable, par une injection de ciment époxydique, qui crée la liaison entre les deux supports. Cela ajoute au mystère mathématique de l’objet.

C’est le travail de Maurits Cornelis Escher qui a inspiré l’artiste.
Philippe Fares a pour cette œuvre, formalisé en trois dimensions, la gravure plane de l’auteur aux dessins et perspectives impossibles.

Le parement vert-pistache ( portail des couleurs ) de l’entrelacs, crée là aussi, un fort contraste par rapport à la sombre couleur des formes quadrangulaires qui encrent l’objet dans l’espace.

Cette œuvre est unique bien qu’elle fasse partie de la série des six nœuds, c’est sa couleur, que nous avons évoquée plus haut, qui la caractérise.
A l’injection, le triple S subit quelques déformations qui singularisent, clairement, celui-ci.

On peut considérer qu’un triple nœud comme celui qu’à réalisé l’artiste, est une ligne continue dans l’espace, qui revient à son point d’origine.
En effet il n’y a qu’un seul tronçon de tuyau métallique qui se raccorde en ses deux extrémités et les trois boucles permettent de classer topologiquement l’objet comme un nœud torique de type (1, 3).

Toutes ces propriétés mathématiques donnent à l’ensemble du design et de l’étrangeté, deux notions qui se renforcent mutuellement.

Avec Green Tubular Knot 2/6, Philippe Fares explore la rectitude des raisonnements scientifiques, qui servent de fondement à son Art.