C18
2018
Une sphère parfaite recouverte d’esquilles de céramique
Cette œuvre représente une sphère parfaite, recouverte d’esquilles de céramique. Ces dernières sont assemblées par groupes de trois éléments et réparties suivant une topologie régulière.
Les triangles rectangles anthracite, qui constituent la surface du solide de révolution, ont été taillés un par un. Ils sont au nombre de 1060 unités environ.
La boule est simplement posée sur son socle en chêne et solidaire de celui-ci. La liaison est assurée par un scellement de ciment entre le support et quelques piques de céramique.
Technique
Céramique, ciment, halogène, chêne massif
Dimensions
Longueur : 50 cm
Hauteur : 57 cm
Profondeur : 78 cm
Poids
Une lumière chaude et irisée
Les lampes halogènes, grandes consommatrices d’énergie, ont un effet joule important et nécessitent une ventilation statique. Des pièges à lumière ont été aménagés sur les parois latérales, afin que l’air puisse circuler.
L’éclairage basse tension déporté fait partie intégrante de l’œuvre. Grâce à la géométrie descriptive, l’artiste formalise, anticipe, les intersections et les ombres entre les volumes, les surfaces et les cônes de lumière.
L’effet, sur la surface hérissée, est saisissant : allant du violet au bleu, la lumière chaude irisée des lampes halogènes, donne une connotation abstraite renforcée, à la sculpture. Le présentoir amovible en forme de Z, met l’objet particulièrement en valeur.
Pour ancrer davantage cette pièce dans l’espace et le temps, Philippe Fares joue de la relation entre la forme anguleuse du socle en chêne massif et l’aspect sphérique de C18.