Bandes passantes

Il s’agit ici de la première œuvre de la série « Float Shards », réalisée à partir de calcin et de matériau polyépoxidique.
L’intérêt de la brisure de verre, c’est qu’elle diffracte largement la lumière alors que la résine de coulée elle, absorbe les rayons lumineux, comme une étendue d’eau limpide.
L’effet obtenu permet une grande profondeur, surtout dans la couleur naturelle du verre.

Les bandes passantes pourpres, vertes et mauves, s’accordent à merveille et divisent la toile en trois parties égales, qui, chacune dans sa longueur d’onde imprime au tableau un maximum de saturation.

L’extrême rectitude de l’encadrement de l’œuvre est volontaire de la part de l’artiste, et vient en opposition avec l’imprécision des contours colorés.

Philippe Fares, en réalisant des essais parallèles de teintes mélangées à des médiums ayant des propriétés optiques, réussi à obtenir des couleurs moins sombres. Le résultat entraîne une très grande luminosité dans des pigments complexes et augmente la variété des œuvres.