Anneau A2

A2 est la seconde œuvre dans la série des quatre cercles.
De même diamètre que les trois autres pièces (soixante centimètres), cet anneau est structuré par un treillis en céramique, périodique, qui est reproduit dans plusieurs créations de l’artiste.

La maille qui le constitue présente des bords renforcés par une pointe en cabochon ; elle pourrait être considérée comme le résultat d’un tissage à froid de céramique.

Philippe Fares travaille la pierre comme s’il s’agissait de métal. Il soude entre eux, les carrés et les rectangles de la trame, pour obtenir une œuvre qui tend vers l’abstraction.

La lumière est à nouveau présente et matérialisée par trois lampes halogènes, placées en bas de la boucle (deux rouges situées de part et d’autre d’une lampe blanche).

Le socle de l’œuvre est formé d’une plaque de grès rectifié, qui, par sa linéarité, souligne sobrement l’assemblage.

De façon surprenante, le croisement des faisceaux, au travers de la partie haute, crée une ombre portée de la structure sur les murs et le plafond. L’effet lumineux qui en résulte est bicolore : les losanges projetés sont blancs et leurs bords sont rouges.
La trame de couleur ainsi obtenue se répète à l’infini et irradie les plans verticaux et horizontaux environnants.

L’Anneau A2, apparaît alors s’ancrer davantage dans l’espace et le temps.