Anneau A1

Cet Anneau est le premier d’une série de quatre segments de sphère, pratiquement identiques. D’un rayon de trente centimètres, cette pièce est constituée par un maillage en céramique, périodique et régulier.
On retrouve ce type d’assemblage, dans les structures de plusieurs créations du plasticien.
La maille, qui pourrait être considérée comme du tissage à froid de céramique, a l’avantage d’être esthétique, simple et homogène. Elle est très résistante et peut supporter des contraintes de pression importantes.

En outre, elle permet de réaliser un objet au design unique particulièrement singulier.

L’artiste, intègre la lumière artificielle dans son œuvre, d’une façon contemporaine. À la différence de Dan Flavin ou François Morellet qui avaient régulièrement recours à des tubes néon, Philippe Fares utilise ici, des lampes halogènes. Elles ont l’avantage de s’iriser, lorsqu’elles sont sous tension et de diffuser une lumière chaude.

Deux lampes bleues sont disposées de part et d’autre d’une ampoule blanche. L’ensemble est situé dans la partie basse de la boucle et normale à celle-ci. L’éclairage projette ainsi un treillis dont les segments sont bleus et les losanges blancs.

De façon remarquable, ce phénomène a été anticipé par le plasticien, en utilisant la trigonométrie, appliquée aux cônes des sources de lumière. La trame de couleur ainsi obtenue, se répète à l’infini, et irradie les plans verticaux et horizontaux environnants.